Viennent d’ajouter quelques espèces réintroduites en 1995 : l’autruche d’Afrique, la gazelle dorcas, l’oryx Dammah, ou encore le Mouflon à manchettes.

Ce parc national est situé juste au dessus du Chott El Djérid, dans le gouvernorat de Tozeur. Il permet aussi de faire connaître son petit village de Dghoumès, enclavé dans un environnement comprenant pas moins de trois reliefs différents : la base, « fondation », constitue la zone salée du Chott El Djérid, estimée à environ 1200 hectares. Puis, la partie centrale, entre ce Chott et les montagnes, est formée par le glacis. Cette partie est également appelée le « Chareb ». Mesurant 3800 hectares, elle est surtout constituée de colluvions, alluvions, et eaux de ruissellement. Enfin, tout au dessus, on trouve une chaîne montagneuse fortement creusée par l’eau et le temps. Cette dernière présente une surface de 3000 hectares.

Ces trois parties additionnées, on obtient les 8000 hectares du site de Dghoumès. 80 km2 de faune mais aussi de flore, avec des plantes de milieux arides, comme le Retama Retam, le Tamaris, ou le Thymélia. La steppe d’acacias est, quant à elle, actuellement en cours de restauration.

Un parc national qui a vu le jour grâce au travail de vétérinaires et d’experts de France, de Belgique, d’Allemagne, mais aussi des chercheurs du Maroc, d’Algérie, ainsi que des journalistes suisses et français. Il est aujourd’hui géré par le ministère tunisien de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

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