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Le Food Quality Label Tunisia pour l’Harissa a été créé en 2014. Le logo qui apparaît sur les emballages d’Harissa tunisienne certifiée est une garantie d’une recette traditionnelle authentique. Il est aussi garant de la qualité et de la fraîcheur des ingrédients qui la composent. Un projet d’inscription de l’Harissa au patrimoine mondiale de l’UNESCO est en cours. Interview avec Nuria Ackerman, Coordinatrice du projet PAMPAT, le projet d’accès des produits agroalimentaires et du terroir, pour en savoir plus. Entretien conduit par Wassim Ben Yahia.

1001Tunisie : Que pensez-vous de la labellisation de l’Harissa en tant que patrimoine national ? Quelle serait alors sa visibilité par rapport au marché international ?

Nuria Ackerman : Nous communiquons sur deux voies pour protéger l’Harissa tunisienne : la première est celle de la labellisation avec le « Food Qualité Label Tunisia». Il s’agit d’un nouveau label crée en 2014 par l’Etat tunisien. celui-ci est affiché sur les boites de l’Harissa labellisée.

Aujourd’hui, neufs entreprises produisent de l’Harissa tunisienne labellisée. En plus du cahier de charges que doivent suivre les industriels, il y a aussi des règles à respecter par les agriculteurs. Nous sommes en train de travailler avec le groupement de l’industrie des conserves alimentaires pour justement faire connaitre ce label sur les marchés internationaux. Suite à ce programme, des exportations sur douze nouveaux marchés seront possibles pour ces entreprises.

En parallèle, Nous travaillons sur la préparation de dossiers en vue d’enregistrer l’Harissa tunisienne en tant que patrimoine immatériel de l’UNESCO. C’est notre voie pour la protéger. Nous travaillons sur le dossier avec le ministère de l’Agriculture et l’Institut National du Patrimoine ( INP). Le dossier sera prochainement déposé à l’UNESCO.

Le Food Quality Label Tunisia pour l’Harissa a été créé en 2014. Le logo qui apparaît sur les emballages d’Harissa tunisienne certifiée est une garantie d’une recette traditionnelle authentique ainsi qu’une garantie de la qualité et de la fraîcheur des ingrédients.

Cette démarche concerne seulement l’ Harissa industrielle ou peut-il aussi concerner la traditionnelle ?

Pour l’UNESCO, c’est le savoir-faire traditionnel de l’Harissa, mais aussi la culture autour. Il est donc aussi question d’aspect sociologique : les rituelles, les traditions, les poésies,…Tout ce qui est lié au savoir-faire de l’Harissa.

Est-ce que vous pensez que la labellisation de l’Harissa représente un accès aussi à l’international pour les producteurs à la traditionnelle ?

Disant qu’à chaque fois que l’on communique sur l’Harissa tunisienne, nous remarquons un réel impact sur l’ensemble de la filière. A l’international, nous évoquons essentiellement l’Harissa tunisienne. Il faut savoir qu’à l’étranger, on ne fait pas trop la différence entre l’ Harissa traditionnelle et celle industrielle ! L’essentiel du message est qu’elle est Tunisienne !

Il faut savoir qu’à l’étranger, on ne fait pas trop la différence entre l’ Harissa traditionnelle et celle industrielle ! L’essentiel du message est qu’elle est Tunisienne !

Quoi de neuf dans les IP des produits de terroir tunisiens ?

Je vous propose de regarder le film qui parle certes de l’Harissa mais aussi de la figue de Djebah, l’autre produit que valorise le Programme PAMPAT https://www.facebook.com/pg/PAMPAT.tn/about/?ref=page_internal.


Les femmes rurales ayant bénéficié de l’appui du projet PAMPAT Tunisie présentent leurs expériences en matière de valorisation des produits locaux (Harissa traditionnelle à Menzel Mhiri au Gouvernorat de Kairouan, et figues de Djebba au Gouvernorat de Beja)

Contact :

Web : http://tunisian-harissa.tn