Le Parti Constitutionnel Libre a annoncé, dans un communiqué, aujourd’hui, lundi 19 février 2024, qu’il adressera une réclamation officielle à la Présidence du Gouvernement chargée de suivre le travail des partis, exigeant qu’elle cesse de restreindre le le travail du parti et respecter les exigences de la Constitution en vigueur et des accords internationaux garantissant les libertés publiques et les droits de l’homme, et en attirant l’attention sur la nécessité d’adhérer au travail du parti. L’État ne doit pas entraver l’activité partisane conformément au chapitre 5 du décret n° .87 du 24 septembre 2011 réglementant les partis politiques, avant de déposer une plainte auprès du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à cet effet.
Cela fait suite à l’interdiction de la marche nationale que le parti comptait organiser hier dimanche.
Le Conseil constitutionnel libre a condamné l’interdiction, qu’il a qualifiée d’« arbitraire », de ses mouvements populaires de terrain et la répression systématique de ses manifestations de solidarité et de protestation pour réclamer la libération de son président, Abeer Moussa, détenu de force depuis le 3 octobre. , 2023, injustement et diffamatoirement, et l’obstruction de ses réunions consacrées à la présentation de son programme électoral en faisant pression sur les propriétaires d’espaces privés, en plus de persécuter ses membres. Judiciairement pour leurs opinions politiques, mettant en garde les autorités de ne pas continuer à attaquer de manière flagrante son droit. à l’activité légale et à la lutte pacifique.
Le Parti Destourien Libre a exprimé son rejet de la politique des deux poids, deux mesures, dénonçant l’atteinte au principe d’égalité entre les citoyens en permettant aux mouvements politiques et autres groupes de manifester librement tout en empêchant le parti d’exercer ses activités malgré le respect de toutes les procédures légales. Le peuple tunisien témoigne de la politique de discrimination pratiquée par les autorités à son encontre, qui l’a conduit à lui ôter l’accès aux services administratifs, à arrêter sa patronne simplement parce qu’elle s’était rendue à l’administration pour présenter une correspondance légale et à l’arrêter avec une caution. carte en violation de la loi, basée sur le chapitre 24 du décret 54 du 13 septembre 2022 relatif à la lutte contre les délits liés aux systèmes d’information et de communication, en guise de punition pour ses déclarations.Les déclarations politiques et les mouvements qu’il a faits contre le parti ont créé un danger précédent qui menace l’établissement d’un système autoritaire brutal.
Il a également appelé ses dirigeants, cadres, structures, bases et partisans à résister à cette attaque féroce, et les a appelés à travailler plus dur et à persévérer, et à continuer à jouer leur rôle de pionnier en guidant les citoyens, en les éclairant et en défendant la patrie. .
Il a également rappelé à l’autorité que les membres du Parti Destourien Libre et ses partisans sont des Tunisiens jouissant de tous les droits et devoirs, et non des citoyens de seconde zone, et n’accepteront pas d’atteintes à leurs droits, ni ne se soumettront aux pratiques répressives dirigées contre eux. Ils ne resteront pas non plus silencieux face à l’injustice historique à laquelle est confrontée le professeur Abeer Moussa, et ils ne permettront pas non plus qu’elle soit exclue de la participation aux élections présidentielles.