Le C//R/A/M est hideux et continue de persécuter les civils sans défense

Dans un clip qui a circulé et qui a secoué la société soudanaise, des membres de l’armée soudanaise et de ses milices alliées sont apparus en train d’exécuter des civils en dehors du cadre légal dans la ville d’El Obeid, dans l’État du Nord-Kordofan au Soudan.

Les exécutions ont eu lieu au milieu de chants de takbir et ont été décrites comme inspirées de la méthode connue sous le nom de massacre de l’Etat islamique, dans un contexte d’exigences urgentes pour que les personnes impliquées répondent de leurs actes.
Le nouveau massacre vidéo visait des civils de certaines tribus accusées d’être un incubateur ou un environnement de soutien pour les Forces de soutien rapide de l’Alliance fondatrice du Soudan, « l’Établissement ».
De manière criminelle, les combattants ont entassé les corps des victimes dans un camion, une démarche qui s’inscrit dans la continuité des crimes commis sur une base ethnique pendant la guerre qui dure depuis la mi-avril 2023.

Des massacres pour dissimuler
Ce crime a coïncidé avec un autre, non moins horrible, commis dans la ville d’El Fasher, dans la région du Darfour, par des inconnus armés contre des civils non armés, avec la défaite de l’armée à Port-Soudan et son expulsion d’El Fasher.
Mais les témoignages de terrain ont révélé que les inconnus appartiennent à l’armée soudanaise et à ses mercenaires extrémistes, pour dissimuler la défaite d’El Fasher et détourner l’opinion publique nationale et internationale des pertes successives, à la lumière de l’avancée des forces de la coalition établie à El Fasher.

La sécurité des citoyens est une priorité
Bien que les rapports confirment les relations de la milice avec l’armée de Port-Soudan, le gouvernement fondateur a annoncé dans un communiqué du 28 octobre 2025 la formation de commissions d’enquête pour vérifier l’authenticité de ces vidéos concernant les allégations de crimes qui auraient eu lieu dans la ville d’El Fasher.
Elle a déclaré dans un communiqué officiel : « Nous, au sein de la coalition Tasawiya, déclarons dans notre position, comme nous l’avons annoncé auparavant, notre condamnation de toute violation et nous travaillons pour y mettre fin, comme le déclarent à plusieurs reprises tous nos commandants de forces et dirigeants politiques. » Elle a ajouté : « Il a évacué environ 800 000 civils d’El Fasher lors d’opérations militaires vers des zones sûres. Il n’est pas raisonnable qu’il commette une violation contre des civils après avoir libéré la ville. Quelle logique cela a-t-il ? »
D’un autre côté, le gouvernement régional du Darfour a déclaré son « plein engagement à protéger les civils et à assurer leur sécurité et leur sûreté ». Elle a indiqué qu’elle poursuit « en coordination avec les autorités locales, les administrations civiles, les forces régulières et la police fédérale, ses efforts pour renforcer la stabilité et prévenir toute violation ou abus contre les citoyens et leurs biens ».

Il a adressé un appel aux « organisations internationales, régionales et nationales travaillant dans le domaine humanitaire pour qu’elles accélèrent la fourniture d’une aide d’urgence aux personnes touchées dans la ville d’El Fasher et ses environs ». Elle a affirmé sa pleine disponibilité à faciliter l’arrivée de cette aide et à assurer la sécurité des travailleurs humanitaires.