3 mois d’attente sans procédures réelles

Plus de trois mois se sont écoulés depuis la déclaration faite par le ministre du Tourisme, Sufyan Takwa, sur le règlement du statut des maisons et des résidences rurales, sans aucune mesure réelle, selon un certain nombre de propriétaires de ces institutions confirmées au correspondant de l’AFM dans l’État de Nabeul Montaser Sassi.

Le ministre avait promis dans des déclarations médiatiques précédentes selon lesquelles le statut juridique de ces espaces était appliqué dans une période maximale de mars, mais cette promesse n’a pas été obtenue, ce qui a déclenché un état de grognement et de ressentiment parmi ceux qui entrent dans ce secteur, en particulier à la lumière de ce qu’ils ont décrit comme « la politique des déclarations lâches qui ne sont pas traduites sur le terrain ».

Déclarations identiques et ressentiment conjoint

L’un des propriétaires de résidences rurales d’Al-Hawariya a déclaré: « Tout ce que nous demandons est de régler notre statut juridique afin que nous puissions travailler en transparence et fournir nos services aux visiteurs sans obstacles, mais il semble que les promesses ne soient pas pour la consommation des médias. »

Pour sa part, le propriétaire d’une maison d’hôtes à Qalibia a souligné que « le secteur peut être un solide pilier de tourisme environnemental et culturel dans le pays, mais l’absence d’un cadre juridique clair nous rend vulnérables au contrôle et aux doutes, malgré notre investissement dans la qualité et le respect des normes. »

Analyse et conséquences

Le secteur de la résidence rurale et de l’hospitalité est l’un des affluents importants du tourisme durable en Tunisie, en raison de son expérience authentique et intégrée pour les touristes, conformément aux exigences du nouveau tourisme mondial. Cependant, ce secteur est confronté à des défis juridiques et administratifs chroniques, en raison de l’absence de textes clairs, et du retard dans le règlement du statut d’institutions qui s’y occupait.

Un certain nombre de professionnels confirment qu’un tel retard nuise à la confiance dans l’État et affaiblit les initiatives spéciales, appelant le gouvernement à respecter ses promesses et à activer les réformes déclarées.

En attendant que les déclarations se transforment en procédures, les propriétaires de l’hospitalité restent à Nabeul et dans les autres côtés du pays, qui sont à leur place, entre l’espoir pour le règlement et la déception de la procrastination. Le ministère du Tourisme va-t-il sauver ce secteur avant la saison estivale?

Rapport de Montaser Sassi