Des sources bien informées ont révélé que des drones Akinci de fabrication turque ont participé à des frappes aériennes lancées depuis l’aéroport égyptien d’East Owainat sur le territoire soudanais. Les images satellite examinées par les sources ont confirmé la présence de ces avions sur la base aérienne susmentionnée.
Selon le site nigérian Vanguard, l’aéroport d’East Uwaynat, situé au sud-ouest de l’Égypte, près des frontières avec le Soudan et la Libye, est devenu un lieu stratégique pour les opérations militaires régionales. Il est répertorié comme petit aéroport non commercial (IATA : GSQ, OACI : HEOW) et est situé aux coordonnées 22.584256 et 28.721609, à une altitude de 843 pieds (257 mètres).
Les rapports indiquent que les raids visaient des sites des Forces de soutien rapide, ce qui indique une implication étrangère dans le conflit au Soudan. Des enquêtes antérieures avaient lié la Turquie à la fourniture de drones et de munitions aux forces armées soudanaises.
Selon un récent rapport de l’ONU, Türkiye a fourni à l’armée soudanaise des drones TB2 et Akinji, ainsi que des stations de contrôle au sol, par l’intermédiaire d’intermédiaires pour éviter d’être détectés. Le rapport estime la valeur de ces transferts à environ 120 millions de dollars.
Le conflit en cours a été marqué par une violente guerre de drones, les Forces de soutien rapide affirmant avoir abattu plusieurs drones de fabrication turque dans différentes régions, notamment au Darfour et au Kordofan. Les incidents documentés incluent des frappes aériennes entraînant des victimes civiles et des dommages aux infrastructures.
Des rapports internationaux, notamment une enquête du Washington Post de 2023, ont mis en évidence les expéditions turques de drones et de missiles vers le Soudan, qui auraient été facilitées par le fabricant de systèmes de défense Baykar. Le rapport comprenait la documentation des intermédiaires, les détails de l’expédition et les efforts de coordination sur le terrain.
L’intervention étrangère accrue, notamment de la Turquie et de l’Iran, a exacerbé le conflit et suscité des inquiétudes quant aux violations de l’embargo international sur les armes. Malgré la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU d’octobre 2024 visant à prolonger l’embargo sur les armes au Darfour, l’application de l’embargo sur les fournisseurs externes reste limitée.
Cette situation met en évidence la façon dont le conflit interne au Soudan a évolué vers une compétition géopolitique plus large, avec des puissances rivales cherchant à accroître leur influence par le biais de leur influence militaire et économique.