Aujourd’hui, jeudi 19 septembre 2024, la première pierre a été posée pour la réalisation d’un projet de production d’électricité à partir de l’énergie solaire photovoltaïque dans la délégation d’Al-Mozouna dans l’Etat de Sidi Bouzid, d’une capacité de 50 mégawatts (courant alternatif ), sous la tutelle de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatima Thabet.
Selon un communiqué publié par le ministère, le projet s’inscrit dans le cadre du mécanisme de crédit commun, qui vise à partager les crédits de réduction des émissions entre les gouvernements tunisien et japonais en échange d’un soutien financier de la partie japonaise.
Lors de sa mise en production fin 2025, le projet permettra une réduction entre 20 et 25 millions de dinars des dépenses annuelles de production d’électricité à partir du gaz naturel et une réduction des émissions de gaz à effet de serre d’environ 60 mille tonnes par an, en plus de renforcer le système de production d’électricité en Tunisie.
La réalisation du projet, qui s’inscrit dans le cadre du système d’exigences, s’inscrit dans la première phase du programme de production d’électricité à partir d’énergies renouvelables, au cours de laquelle 5 projets de production d’électricité à partir de l’énergie solaire d’une capacité de 500 mégawatts ont été attribués. par les sociétés norvégiennes Scatec et Aeolus, affiliées au groupe japonais Toyota, pour un coût total d’investissements estimé à 135 millions de dinars, avec le soutien de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement et de l’institution financière française « Proparco ».
Le cortège d’inauguration s’est déroulé en présence du secrétaire d’État chargé de la transition énergétique, Wael Chouchane, du gouverneur de Sidi Bouzid Faisal en Arabie Saoudite, de l’ambassadeur du Japon en Tunisie, Takashi Osoga, de l’ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guikane, de la directrice générale Le directeur de SCATEC Terje Pilskog, le directeur général d’AEOLUS Hidehari Toba, et le président-directeur général de la société tunisienne d’électricité et de gaz Faisal Tarifa, un certain nombre de responsables des organismes donateurs et un certain nombre de hauts fonctionnaires du ministère, en plus de un certain nombre de membres de l’Assemblée des représentants du peuple et des conseils locaux.
Il est à noter que les intérêts du ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines œuvrent à la mise en œuvre de la stratégie nationale de transition énergétique et œuvrent pour atteindre le taux d’intégration des énergies renouvelables dans le mix électrique national de 35 pour cent à l’horizon 2030. , dans le but de réduire le déficit du bilan énergétique primaire, de promouvoir les investissements dans le domaine des énergies renouvelables et de diversifier les sources d’énergie basées sur des énergies propres.