L’Institut Météorologique se dote de 3 stations fixes et de deux stations mobiles pour mesurer les polluants atmosphériques

Aujourd’hui, lundi 8 janvier 2024, l’Institut National de Météorologie a reçu trois stations fixes, dans le cadre du programme conjoint entre la Tunisie et l’Italie, visant à protéger les vies humaines de la pollution atmosphérique et marine.

Selon un communiqué publié par l’institut, les stations fixes permettront de mesurer le dioxyde de soufre, le dioxyde d’azote, l’ozone et le monoxyde de carbone, en plus de la poussière atmosphérique. Ces équipements permettront également de mesurer des données atmosphériques liées aux polluants atmosphériques.

Deux stations mobiles seront également prévues pour mesurer le dioxyde de carbone et les données atmosphériques associées, telles que la température et l’humidité de l’air, afin de suivre la concentration de ce polluant dans différentes régions de Tunisie, conformément aux recommandations de l’Organisation météorologique mondiale.

Les stations fixes, dont la réception s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie du Ministère des Transports dans ses différentes installations sous tutelle recoupant les programmes nationaux écologiques et énergétiques, ont été installées en présence d’un expert et d’un groupe d’ingénieurs à le siège de l’institut comme première expérience, et ils seront répartis dans trois régions côtières selon le programme commun entre les deux pays, qui concerne les régions du littoral tunisien et italien.

Les équipements avancés permettront de surveiller la pollution de l’air en fournissant un ensemble de données importantes au profit des domaines vitaux concernés, à savoir la santé et la protection civile, permettant une intervention urgente en cas de besoin.

Ces données seront également utilisées à l’avenir, selon la même source, à travers une application sur téléphones intelligents pour recevoir des alertes sous forme de données géographiques locales (cartes, textes, images…).