Les organisations et associations de médias ont reçu des transferts financiers de leur part

La Haute Instance Indépendante pour les Elections a annoncé aujourd’hui dimanche, dans un communiqué, avoir reçu récemment de nouvelles données de la Banque Centrale de Tunisie, concernant « un certain nombre d’institutions et d’associations médiatiques recevant d’importants transferts financiers en provenance de nombreux partis étrangers, avant et pendant la période électorale en cours, ainsi que les bureaux de vote. » « L’élection précédente », et a transmis les données trouvées au ministère public pour enquête.

La Commission électorale a expliqué que cette procédure s’inscrit dans le cadre du suivi des demandes d’accréditation présentées par certaines institutions médiatiques privées pour couvrir les élections présidentielles, ainsi que par les associations concernées par le suivi du processus électoral, et dans le cadre de la poursuite de la vérification de la disponibilité. des conditions légales et réglementaires d’octroi de l’accréditation, notamment les conditions de neutralité, d’intégrité et d’indépendance.
A noter que, le 20 août, la Commission électorale a annoncé le retrait de l’accréditation de la journaliste Khawla Boukrim, rédactrice en chef du site d’information « Tomedia », couvrant les élections présidentielles, et lui a demandé de remettre le carte à nouveau à la Commission, en raison de ce qu’elle considère comme « un manquement au devoir de couverture médiatique objective, équilibrée et neutre du processus électoral, le non-respect de la loi électorale et du code de conduite et un échec ». respecter les règles et la déontologie de la profession.
La Commission a également annoncé à la mi-septembre son refus d’accorder l’accréditation à un certain nombre d’associations concernées par l’observation des élections, après avoir reçu des notifications d’organismes officiels indiquant que ces associations recevaient « des financements étrangers suspects sous forme d’énormes sommes d’argent » en provenance de pays, dont certains n’entretiennent pas de relations diplomatiques avec la Tunisie, notamment avec l’organisation « Je suis » et l’association « Observateurs ».