Les fonds alloués au soutien représentent 95,7 pour cent du budget de la mission commerciale
samedi 16 novembre 2024 – 08:36
L’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des régions ont entamé hier soir une séance conjointe pour discuter du budget de la mission de développement du commerce et des exportations au titre de l’année 2025, estimé à 3,971 millions de dinars.
Le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Obaid, a déclaré lors de la présentation du budget de son ministère, qui est en cours de discussion dans le cadre du projet de budget de l’État pour l’année 2025, que le total des crédits proposés dans ce budget concerne les estimations des dépenses pour soutenir les matériaux de base, qui représentent 95,7 pour cent du total de ce budget, ce qui représente une augmentation de 211 millions de dinars, soit une augmentation de 6 pour cent par rapport à l’année 2024.
Il a expliqué que l’augmentation des allocations allouées au soutien au cours de l’année 2025 confirme l’engagement de l’État envers son rôle social, qui se manifeste par la poursuite du soutien aux matériaux de base et le renforcement de cette tendance.
Il a expliqué que sans tenir compte des crédits alloués à l’appui, le budget de la mission de développement du commerce et des exportations proposée pour l’année 2025 est de l’ordre de 170 millions de dinars, contre 168 millions de dinars au cours de l’année 2024, soit un augmentation d’environ 1,1 pour cent.
Dans le cadre du même budget, 57 millions de dinars ont été alloués au crédit-bail, contre 50 millions de dinars en 2024, soit une augmentation de 13 pour cent.
Cette augmentation s’explique, principalement, par les nouvelles missions que le ministère entend entreprendre pour renforcer l’appareil de suivi économique, compte tenu de la pénurie enregistrée au niveau de cet appareil, qui compte actuellement 757 assistants de suivi, dont 112 à l’administration centrale. et le reste des contrôleurs, 645 moniteurs répartis entre 24 départements régionaux.
Il a également indiqué une réduction des dépenses de gestion de 0,3% (13 millions de dinars) en 2025, et des dépenses d’intervention de 3,3% (96 millions de dinars). Ces crédits comprennent le Centre de promotion des exportations, intitulé Promotion des exportations, d’une valeur de 11 millions de dinars. , outre les estimations liées au développement du Fonds d’exportation, d’un montant de 67 millions de dinars.
Les dépenses d’investissement, dans le cadre du budget de la mission de promotion du commerce et des exportations au titre de l’année 2025, ont été estimées à environ 3,4 millions de dinars, contre 4,7 millions de dinars, enregistrant une baisse d’environ 1,3 million de dinars, due principalement à une baisse des la valeur des crédits alloués pour l’équipement administratif.
Obeid a confirmé que le reste de ces dépenses sera orienté vers la construction administrative et l’achèvement de la construction de certains chefs-lieux régionaux, à savoir Bizerte, Manouba, Siliana, Kasserine et Médenine.
D’un point de vue programmatique, la mission de développement du commerce et des exportations est répartie entre le Programme de commerce extérieur, qui occupe la plus grande part de son budget (64 pour cent), et le Programme de leadership et de soutien (7 pour cent).
La Mission de développement du commerce et des exportations supervise les établissements et institutions, tels que la Société centrale des marchés de gros, l’Institut national de la consommation, l’Office tunisien du commerce, la Société tunisienne des marchés de gros, la Société des viandes, le Centre de promotion des exportations, l’Agence Nationale de Métrologie et les Chambres de Commerce et d’Industrie.
Obaid a affirmé la détermination du ministère, malgré tous les obstacles présentés, à avancer et à contribuer sérieusement à consolider les fondements de l’État social en garantissant l’égalité des chances entre tous les acteurs économiques, en rationalisant les prix, en assurant la continuité de l’approvisionnement tout au long de l’année, en fournissant les meilleurs moyens développer les exportations, diversifier les marchés, accroître la capacité des institutions exportatrices et stimuler une coordination. Les réformes nécessaires dans les domaines législatif, réglementaire et procédural, en vue d’établir une nouvelle approche pour la Tunisie dans le domaine commercial.
Le ministre a déclaré que l’activité commerciale et ses différents programmes de travail s’inscrivent dans le cadre de sa vision stratégique de réforme du secteur et de sa restructuration en trois programmes principaux, qui sont le programme du commerce intérieur, qui comprend trois objectifs stratégiques, tels que l’amélioration du fonctionnement du marché, protéger le consommateur, améliorer la gestion des dépenses de soutien et les orienter vers ceux qui les méritent, et développer des formules de gouvernance du secteur commercial.
Le deuxième programme concerne le commerce extérieur et la politique d’exportation et se reflète dans deux objectifs stratégiques liés au développement des devises, à l’approfondissement de l’intégration économique et commerciale et au renforcement de la protection du produit national.
Le troisième programme comprend le leadership et le soutien et comprend quatre objectifs stratégiques liés au développement de la gouvernance de la mission, à l’amélioration de la gestion des ressources humaines, à la garantie de la viabilité budgétaire, à l’amélioration de la gestion des ressources financières et au développement de l’activité de commerce électronique.
À cet égard, il a souligné que malgré les difficultés et les ressources humaines et logistiques limitées, on a veillé à améliorer les performances des organismes de régulation en développant des mécanismes d’intervention sur le marché, en appliquant les lois liées à la spéculation et aux monopoles et en sécurisant l’approvisionnement en matériaux de base, ainsi que ainsi que le renforcement des capacités compétitives des institutions et des produits tunisiens sur les marchés étrangers et la révision de certains accords commerciaux visant à traiter sur un pied d’égalité tous les partenaires économiques et à faire passer l’intérêt de la Tunisie avant tout.