L’équipe de défense d’Ayachi Zamal, candidat à l’élection présidentielle, a exprimé aujourd’hui, mardi 1er septembre, que son membre avait été surpris lorsqu’il a été transféré à la prison de Bellaria pour rendre visite à son client, qu’il n’était pas en prison, affirmant qu’il était informé qu’il avait été emmené par la Garde Nationale à Jendouba, sans en informer la défense ni la famille du candidat à l’élection présidentielle.
La Commission a également indiqué que le tribunal de Jendouba a refusé d’approuver la demande d’autorisation pour permettre au notaire de transférer en prison afin de vérifier que le candidat a signé une procuration et lui a attribué les autorisations légales nécessaires.
La campagne du candidat Ayachi Zamal a considéré que ce qui lui arrivait était un abus assimilable à une torture physique et psychologique, dont le but était de briser sa volonté, de le contraindre à se retirer et de perturber les préparatifs de l’équipe de campagne pour le lancement de la campagne électorale.
L’autorité a indiqué qu’outre la visite de l’avocat de la défense, le candidat devait rencontrer une délégation représentant la branche de la Ligue tunisienne des droits de l’homme à Jendouba.