L'Union générale tunisienne du travail a fermement dénoncé le maintien en poste du secrétaire général adjoint chargé du secteur privé, Tahar Al-Mizzi (Al-Barbari), sur fond d'affaire fabriquée de toutes pièces concernant sa nomination syndicale à temps plein.
Dans un communiqué publié aujourd'hui, jeudi 29 février 2024, le Syndicat a exigé la libération immédiate d'Al-Taher Al-Mizzi, le classement des poursuites contre lui et la préservation de ce dossier, qu'il a qualifié de fabriqué et destiné à frapper le droit syndical.
Le syndicat a confirmé que l'enquête sur Al-Mazzi et son maintien en vue de son renvoi demain au parquet de Bizerte est une décision purement politique qui fait partie d'une série de procès injustes qui ont visé un certain nombre de syndicalistes.
Il a estimé que cette saisine, intervenue quelques heures avant le rassemblement de protestation ouvrière du 2 mars 2024, place de la Kasbah, constitue une escalade visant à tenter de semer la confusion et la terreur, et s'inscrit dans la politique actuelle de grève des mouvements syndicaux. aux syndicalistes de participer activement à la place de la Kasbah pour défendre le dialogue social, la mise en œuvre des accords signés et l'amélioration du pouvoir d'achat, en réponse aux procès inéquitables contre les syndicalistes, selon le texte du communiqué.