Le Syndicat national des journalistes a dénoncé le prononcé par contumace de la justice depuis janvier 2023, condamnant à un an de prison le directeur du site Internet « Al-Katiba », spécialisé dans le journalisme d’investigation et d’investigations, le journaliste Walid Al-Majri.
Le syndicat a confirmé, dans un communiqué publié aujourd’hui mercredi 24 juillet, qu’il a eu connaissance de ce jugement au début de cette semaine et que Mejri n’avait reçu aucune citation officielle à comparaître devant le tribunal.
Ce jugement fait suite à une plainte déposée par le responsable du contentieux étatique contre le ministère de l’Intérieur depuis 2017, et le parquet général près le tribunal de première instance de Tunis a accusé le journaliste d’avoir « commis une affaire ignoble contre le président de l’État ». République » et « déranger les autres via les réseaux de communication publics ».
Le syndicat a dénoncé la tendance du pouvoir judiciaire à prononcer des jugements par contumace contre des journalistes et des organisations de médias dont il connaît l’adresse, surtout si le plaignant est un organe officiel, soulignant que prononcer des jugements privant de liberté et par contumace contre des journalistes est considéré comme « une nouvelle violation ». de la liberté du travail journalistique.
Elle a considéré que ces décisions, qui ont été enregistrées à plusieurs reprises contre des journalistes et sont à chaque fois contestées, « représentent une persistance d’une déficience du système judiciaire dans la garantie du droit à la défense dans tous les dossiers qui lui sont soumis, indépendamment du de la compréhension du droit de légitime défense par les personnes concernées afin d’éviter que des décisions négatives soient rendues. » Liberté et dispositions qui restreignent la liberté de circulation des personnes sans les en informer.
Il a appelé l’État à assumer sa responsabilité dans la mise en œuvre du droit à la défense et à remédier aux violations de procédure liées à l’incitation à comparaître aux procès.