Le Syndicat national des journalistes tunisiens a rapporté que les journalistes ont été empêchés d’entrer dans la salle d’audience de la Cour d’appel tunisienne, aujourd’hui vendredi, pour couvrir le cas du journaliste Mohamed Boughlab.
Elle a ajouté dans un communiqué que les journalistes ont été empêchés d’entrer dans la salle par les agents de sécurité chargés de protéger la salle d’audience avec l’autorisation délivrée par le chef du département. Elle considère la décision d’empêcher la couverture d’une extension de la liberté de la presse et du procès. des journalistes à huis clos face à la couverture médiatique et une insistance à violer les principes juridiques pertinents. Publicité des séances et des plaidoiries.
Le syndicat a appelé les autorités judiciaires à reconsidérer leurs décisions visant à empêcher la présence des journalistes dans les cas d’intérêt public, soulignant la gravité de la grave violation de leur droit d’obtenir des informations dans des dossiers à caractère politique et des droits de l’homme. Le chapitre 117 du Code de procédure civile et commerciale dispose que « le débat est public à moins que le tribunal ne décide, de sa propre initiative ou à la demande du ministère public ou de l’un des justiciables, de le mener à secret afin de préserver son caractère public ». l’ordre public ou par considération de la morale ou du caractère sacré de la famille. » De même, le chapitre 143 du Code de procédure pénale.
Elle a également souligné que la responsabilité sociale des médias dans la critique des politiques publiques et l’alerte sur les violations ne peut en aucun cas être un motif de privation de liberté, estimant que les peines privatives de liberté frappant les journalistes constituent un recul sur la voie de la démocratie en Tunisie et un muselage des voix.
Il a renouvelé son rejet de l’adoption du décret n° 54 visant à criminaliser la presse, appelant la justice tunisienne à adopter seul le décret n° 115 pour poursuivre les journalistes de la presse et de l’édition.
Il est à noter que le journaliste Mohamed Boughlab a été condamné à 6 mois de prison au stade primaire, sur la base d’une plainte déposée contre lui par un employé du ministère des Affaires religieuses.