Le Syndicat des Journalistes appelle à une prise de position solidaire demain avec le journaliste Walid Al Majri

Le Syndicat national des journalistes tunisiens a appelé tous les journalistes et journalistes, hommes et femmes, ainsi que les médias, dans un communiqué publié aujourd’hui mercredi, à comparaître demain jeudi, à partir de dix heures du matin, devant le tribunal de première instance de Tunis 1, dans un position de solidarité en soutien au journaliste Walid Al-Majri, directeur du site Internet « Al-Katiba », condamné par contumace à un an de prison.

Al-Majri comparaîtra demain, 22 août 2024, devant le tribunal de première instance 1 de Tunis dans le cadre d’une affaire d’opposition contre la décision initiale rendue contre lui par contumace en janvier 2023, statuant qu’il sera emprisonné pendant un an suite à une plainte déposée par fonctionnaire en charge des conflits de l’État pour le compte du ministère de l’Intérieur depuis 2017.
Le parquet général du tribunal de première instance de Tunisie a inculpé le journaliste Walid Al-Majri d’« avoir commis un acte ignoble contre le président de la République » et il a été condamné à 6 mois de prison. Il a également été accusé de « déranger autrui par le biais de violences ». réseaux publics de communication », dans laquelle il a également été condamné à 6 mois de prison.
A noter que le journaliste Walid Al-Majiri, directeur du site Internet « Al-Katiba », spécialisé dans le journalisme d’investigation et d’investigations, a révélé fin juillet dernier avoir appris qu’une peine d’un an de prison avait été prononcée contre lui par contumace, et a confirmé qu’il n’avait reçu aucune citation officielle à comparaître devant le tribunal. Ce jugement fait suite à une plainte déposée par le responsable du contentieux de l’État au nom du ministère de l’Intérieur depuis 2017. Le parquet général près le tribunal de première instance de Tunis a inculpé le journaliste d’avoir « commis une affaire ignoble contre le président de l’État ». République » et « déranger les autres via les réseaux de communication publics ».
Le Syndicat national des journalistes tunisiens a dénoncé, dans un communiqué du 24 juillet, le prononcé par le pouvoir judiciaire de jugements par contumace contre des journalistes et des organismes de médias dont il connaît l’adresse, surtout si le plaignant est un organisme officiel, soulignant que l’émission de jugements privant de liberté et par contumace contre des journalistes est considérée comme « une nouvelle violation de la liberté du travail journalistique ».
Elle a estimé que ces arrêts « représentent une continuation des lacunes du système judiciaire, qui consiste à garantir aux personnes concernées le droit de se défendre et à éviter des peines privatives de liberté et des décisions restreignant la liberté de mouvement des personnes sans les en informer ».