Le déraillement des convois expose l’auteur à la mort…

La Société nationale des chemins de fer tunisiens a condamné, lundi, le processus de fixation serrée de deux pièces de fer sur les voies ferrées entre les gares de Fajj al-Tamer et Kalaa al-Khasaba, hier dimanche, sachant que ces actions pourraient conduire à des exécutions dans le cas de décès.

La société ajoute, dans un communiqué publié aujourd’hui, lundi 11 septembre 2023, que le conducteur du train n°6/51 entre la Tunisie et le château de Khasaba a pris conscience hier dimanche de la présence de deux pièces de fer installées sur la voie. entre les stations Faj al-Tamr et Khasaba Castle.
Il a indiqué que l’accident a provoqué l’arrêt du train entre 13h30 et 16h30, dans le but que les services compétents de l’entreprise interviennent pour retirer les deux morceaux de fer.
L’entreprise a décrit l’accident comme « le reflet d’un comportement irresponsable pouvant entraîner des pertes de vies humaines et de matériel, et que de telles actions prévoient de sévères sanctions pénales, contenues dans le chapitre 53 de la loi n° 74 de 1998 relative aux chemins de fer ».
Il a confirmé que quiconque saboterait intentionnellement la voie ferrée, provoquerait une défectuosité, placerait des objets ou accomplirait tout acte susceptible de déloger des convois de la voie ferrée serait puni d’un emprisonnement de 10 ans. Cette peine sera portée à vingt ans. en prison en cas de blessure et à mort en cas de décès.