Le membre du bureau politique du Parti Constitutionnel Libre, Karim Karifa, a confirmé que le parti s’engage auprès de son candidat à l’élection présidentielle, Abeer Moussa, actuellement en prison.
Il a déclaré lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui jeudi au siège du parti : « Nous continuons à présenter la demande de nomination du chef du parti, même si elle sera rejetée en raison de la question de la procuration légale ».
Karifa a ajouté que le parti n’a pas d’autre candidat, et que ses partisans ne s’engageront dans aucune campagne électorale pour aucun autre candidat à l’élection présidentielle prévue le 6 octobre prochain.
À son tour, Nofal Boden, membre de l’équipe de défense, a déclaré : « L’équipe de défense s’est occupée du groupe d’affaires attribuées à Moussa depuis le 3 octobre dernier et est devenue son représentant légal en tant que candidate à l’élection présidentielle, ce qui est un nomination de son parti remontant à février 2022. »
Il a ajouté : « Les autorités judiciaires vers lesquelles s’est adressée la défense ont implicitement refusé de se prononcer sur la demande d’autorisation d’obtenir une procuration légale qui permettrait à la leader du parti d’obtenir un formulaire de recommandation pour se présenter aux élections présidentielles ».
Il a également rapporté : « L’équipe de défense a écrit à la Commission électorale et lui a demandé de faire venir un de ses employés pour recevoir la demande de formulaire de recommandation, recevoir une signature sur la demande de candidature si nécessaire et identifier la signature à Moussa de sa prison de détention.
Par ailleurs, au niveau judiciaire, la même source a confirmé que l’affaire publiée depuis le début du mois de février dernier, dans laquelle Moussa était déféré au sens du chapitre 24 du décret 54, a été conclue au début de cette semaine, et a été renvoyé vers le circuit de quartier pour y être jugé.
Il est à noter qu’une carte de détention a été délivrée début février contre Abeer Moussa, conformément au chapitre 24 du décret 54, dans le cadre d’une affaire intentée contre elle par la Haute autorité indépendante pour les élections. Il est à noter qu’Abeer Moussa est détenu. en attendant une autre affaire qui remonte au 3 octobre 2023, où elle a été arrêtée alors qu’elle s’apprêtait à porter plainte auprès de la police judiciaire du Palais de Carthage, et inculpée d’avoir commis « une agression visant à altérer la structure de l’État ou à provoquer la population à s’attaquer les unes aux autres avec des armes et à inciter au chaos, au meurtre et au vol sur le sol tunisien », au sens de l’article 72 du Code pénal.