Le journal italien « money.it » a publié un article intitulé : Parce que la Tunisie est un partenaire « dangereux » pour l’Italie, dans lequel il appelle à ne pas négliger de nombreux faits « géostratégiques » entourant les relations de partenariat entre les deux pays.
La première est que, selon l’article, la Tunisie est une source d’afflux de migrants irréguliers qui préoccupent l’Italie et les pays de l’Union européenne, et que diverses politiques n’ont pas réussi à contenir cette crise.
À cela s’ajoute la politique du chef de l’État Kais Saied, qui rejette « la charité et l’aide européennes » et s’oppose à ce que la Tunisie se transforme en garde-frontière pour tout autre pays, malgré la situation difficile des finances publiques et l’échec d’un accord final. accord avec le Fonds monétaire international (selon l’article), mais ce n’est pas le cas, ce qui ne l’a pas empêché de trouver des lignes de financement alternatives (Algérie 550 millions de dollars), l’Arabie Saoudite (500 millions de dollars) et la Banque africaine pour soutenir les importations et l’exportation, outre le passage du gazoduc algérien vers l’Italie à travers notre pays et la ligne de raccordement électrique avec l’île de Sicile, qui sont des atouts de manœuvre politique en sa faveur.
Sur le plan politique, la Tunisie et l’Algérie soutiennent le mouvement palestinien HAS, et la Russie a fourni à notre pays une part importante de ses besoins en céréales. Le journal conclut que la Tunisie est capable d’ignorer le partenariat avec l’Europe et de se tourner vers l’axe russo-algérien. qui cherche à s’implanter dans la région et n’y parvient pas… Des relations très amicales avec le vieux continent.