Contrairement aux attentes de nombreuses parties quant à la possibilité que la Tunisie manque à ses obligations liées à la dette extérieure, le pays a été en mesure de payer environ 74 pour cent du service de la dette extérieure accumulée, selon les données de la Banque centrale de Tunisie publiées hier vendredi. .
La valeur des dettes réglées s’élève, le 10 septembre, à 6.653,1 millions de dinars, sur un total de 8.945 millions de dinars programmé pour l’année en cours dans la loi de finances 2023.
Les données de l’institution émettrice ont également mis en évidence que le service de la dette extérieure a été largement couvert par les revenus du tourisme et les envois de fonds des Tunisiens à l’étranger, s’élevant collectivement à 10,7 milliards de dinars, portant le taux de couverture à 161 pour cent.
Cette situation a affecté d’une manière générale les indicateurs du secteur extérieur, à mesure que la valeur des avoirs nets en devises s’est améliorée, puisqu’ils atteignent actuellement 26,4 milliards de dinars (116 jours d’approvisionnement) contre 23,7 milliards de dinars (111 jours d’approvisionnement) il y a un an.
Il est à noter que le niveau du financement extérieur net a connu une baisse significative passant de 3411,9 millions de dinars à fin juin 2022 à 932,8 millions de dinars au cours du premier semestre de l’année en cours, selon les dernières données du ministère des Finances, à parallèlement à la baisse des emprunts internes en général, qui reflète la dépendance croissante de l’État aux ressources internes, puisque les recettes fiscales se sont développées de 8,3 pour cent, par rapport à un taux de développement qui n’a pas dépassé 7 pour cent en ce qui concerne les dépenses budgétaires de l’État, ce qui a conduit à l’enregistrement d’un budget excédent d’environ 58,8 millions de dinars à fin juin.