Les membres du Conseil de la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle ont renouvelé leur demande au Président de la République d'abroger le décret n° 54 de 2022 et d'utiliser ses pouvoirs pour libérer les journalistes, hommes et femmes, emprisonnés pour l'exercice de leur travail.
Ils ont également appelé le Président de la République à nommer un nouveau chef de l'organisme de révision, compétent et indépendant conformément aux exigences du décret 116.
Les membres de la HAICA ont également appelé les structures concernées, telles que l'Assemblée des représentants du peuple, le Syndicat des journalistes, le Syndicat des propriétaires d'institutions privées de médias audiovisuels, l'Association tunisienne des juges et l'Union syndicale, à ouvrir la porte aux nominations des membres de le nouveau Conseil, conformément à ce qui a été précisé dans le décret susvisé.
Il a également confié aux représentants du Parlement la responsabilité historique d'assurer la liberté du travail journalistique et de protéger les journalistes, hommes et femmes, de la tyrannie du pouvoir exécutif, et d'approuver des lois qui soutiennent la protection des droits et libertés et garantissent le pluralisme et la diversité dans le espace public.