Les parties algérienne et française ont convenu, suite à la première réunion tenue dans la ville de Constantine du comité mixte de mémoire entre les deux parties concernant l’époque coloniale (1930/1960), que les autorités françaises restitueraient les biens de l’émir Abdelkader, ainsi que tous les biens qui symbolisent la souveraineté étatique de l’émir Abdelkader, des chefs de la résistance, et les crânes restants qui y sont déposés. Dans les musées, on continue d’identifier des vestiges datant du XIXe siècle.
Quant à l’aspect documentaire, il a été convenu de réaliser une «chronologie des crimes coloniaux» et de remettre deux millions de documents numérisés liés à la période coloniale, en plus de «29 rouleaux et 13 registres, qui constituent 5 mètres linéaires des archives restantes». de la période ottomane », c’est-à-dire depuis le début du VIe siècle. Dix et jusqu’à la période coloniale française.
Il est à noter que le comité de réunion composé de dix membres est réparti à parts égales entre les parties algérienne et française et est nommé par les présidents Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron et est dirigé par l’historien Benjamin Stora, né à Constantine.