Le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger a indiqué, aujourd’hui mercredi, dans un communiqué, que l’Assemblée des Etats parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale, réunie en sa 22ème session, a élu professeur de droit public à l’Université tunisienne. Université Haykal Ben Mahfouz, en tant que juge à la Cour pénale internationale, faisant de lui le premier Tunisien et arabe à exercer les fonctions de juge. Ce plan est en vigueur depuis la création de la Cour en 2002.
Le ministère a considéré que cette élection est « une reconnaissance de la haute compétence du candidat tunisien et le résultat d’une campagne électorale qui s’est poursuivie pendant plusieurs mois en Tunisie et à l’étranger, supervisée par le ministère et ses missions diplomatiques et permanentes à l’étranger, avec l’appui d’un certain nombre de structures nationales compétentes, et sous la supervision des autorités supérieures du pays.
Le ministère a noté que l’élection de Ben Mahfouz traduit également « l’engagement ferme et réel de la Tunisie en faveur du Statut de Rome et des nobles objectifs et valeurs qu’il a portés pour parvenir à la justice pénale internationale pour les victimes des crimes les plus graves qui touchent l’ensemble de la communauté internationale ». , représenté par le crime de génocide, les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et le crime d’agression, et empêcher qu’il ne soit commis à nouveau.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’étranger a félicité Heikal Mahfouz, pour son élection à ce poste international.
De son côté, Haïkal Ben Mahfouz a exprimé ses remerciements et sa gratitude aux institutions étatiques tunisiennes qui ont mobilisé toutes les capacités nécessaires au succès de sa candidature.
De son côté, la Mission permanente de la Tunisie auprès du Greffe de l’ONU à New York a indiqué aujourd’hui mercredi, dans un billet de blog publié sur sa page Facebook, que le candidat, Haïkal Ben Mahfouz, a obtenu le pourcentage de voix le plus élevé parmi les autres candidats. , ce qui témoigne de l’appréciation des États parties pour ses qualifications et son expérience dans le domaine du droit international.L’enquête pénale, qui reflète l’équilibre de confiance et de respect dont jouit la Tunisie au niveau international.
Heikal Bin Mahfouz s’était déjà porté candidat à la Cour pénale internationale en 2020.
En 2011, la Tunisie a rejoint la Cour pénale internationale, ce qui en fait le premier pays d’Afrique du Nord et le quatrième pays arabe à rejoindre cette instance judiciaire internationale créée en 2002.