Aujourd’hui, mercredi 13 septembre 2023, lors d’un entretien téléphonique avec l’émission 90 Minutes sur EFM, le Dr Farid Ben Jaha, spécialiste en droit, a révélé le cadre juridique dans lequel des cartes internationales d’habeas corpus ont été délivrées à l’encontre de certains prévenus tunisiens.
Bin Juha a déclaré : « Quelle que soit l’enquête pénale ouverte devant le juge d’instruction dans une affaire spécifique, nous avons des accords internationaux qui autorisent le juge d’instruction s’il y a coopération judiciaire. Nous envoyons dans les pays et nous avons de nombreux pays pour rechercher une coopération judiciaire avec eux. , comme la France, l’Italie, la Roumanie, la Belgique. Nous avons une coopération judiciaire. » Avec eux, nous leur envoyons des décisions ou des citations à comparaître, dans lesquelles nous demandons l’extradition des criminels, sinon les comptes bancaires sont gelés et les transactions se font par voie électronique. la méthode diplomatique. Voilà donc le cadre juridique, et si nous n’avons pas d’accord, alors ce qu’on appelle le principe de réciprocité, et si nous sommes dans le cadre d’un accord plus global, comme par exemple le Convention anti-corruption, puis Les pays qui la ratifient nécessitent une coopération judiciaire en la matière. C’est le cadre juridique dans lequel les cartes d’importation internationales ont été délivrées…
Il convient de noter que le premier juge d’instruction du Pôle judiciaire antiterroriste, chargé d’instruire les affaires de « formation d’alliance terroriste » et de « complot contre la sûreté de l’État », a délivré des convocations internationales contre 12 personnes, dont celles soupçonnées de en fuite, et dont la présence a été avérée, en dehors du territoire tunisien, parmi lesquels d’anciens hauts responsables, selon ce qu’a rapporté la porte-parole officielle du Pôle judiciaire antiterroriste et la première adjointe de son procureur de la République, Hanan Gaddas, dans un communiqué. aujourd’hui, mardi 12 septembre 2023.
Les personnes concernées par la décision sont Youssef Chahed, ancien Premier ministre, Nadia Okasha, ancienne directrice du bureau présidentiel, Moaz Al-Khuraiji, Kamal Al-Qizani, Mustafa Khader, Maher Zaid, Lotfi Zeytoun, ancien ministre et leader du Ennahda, Abdelkader Farhat, Adel Al-Dadaa, Scheherazade Okasha, Ali Al-Helewi et Rafiq Yahya.