Le leader du mouvement Ennahda et ancien député, Ahmed Al-Ammari, a été arrêté après « qu’une équipe de sécurité de la ville de Benverdane l’ait arrêté hier, jeudi, après avoir perquisitionné son domicile et saisi des cartons d’archives liés à sa précédente activité parlementaire », selon à ce que le mouvement Ennahdha a rapporté dans deux communiqués distincts qui ne mentionnaient pas les raisons de la suspension.
La même source a confirmé que l’arrestation d’Al-Ammari hier, jeudi, intervient après sa libération le 24 décembre, après sa dernière arrestation en janvier 2024.
Le 8 août, la chambre d’accusation chargée d’examiner les dossiers de terrorisme du tribunal de première instance tunisien a décidé de déférer Ahmed Al-Amari et l’ancien ministre Mehdi Ben Gharbia à l’attention de la chambre criminelle chargée d’examiner les dossiers de terrorisme pour les poursuivre « depuis plusieurs années ». accusations à caractère terroriste », selon ce qu’a déclaré le porte-parole au nom du tribunal à l’époque.
Le 8 mars 2023, le juge d’instruction du tribunal de première instance de Gabès a délivré trois contraventions à Al-Amari, ainsi qu’à l’ancien ministre de l’Agriculture, le leader d’Ennahda Mohamed Ben Salem, et à un colonel des douanes, pour les chefs d’accusation. de « participation à l’organisation d’un accord visant à préparer et préparer à commettre le crime de quitter subrepticement le territoire tunisien », avant de les libérer en septembre de la même année.
Dans son communiqué publié vendredi, le mouvement Ennahda a demandé la libération d’Al-Ammari et son droit à un traitement immédiat, car il fait face à des problèmes de santé.