La souffrance des citoyens de l’État de Kairouan se poursuit à la recherche de bouteilles de gaz domestique, obligeant certains d’entre eux à passer la nuit en plein air dans l’espoir d’obtenir une bouteille, ce qui est une aventure à l’issue incertaine.
Les files d’attente s’étendent partout, notamment dans le nord (siège de la société d’approvisionnement sur la route Al-Batin) et dans le sud de la ville (siège de la société dans la région de Raqqada), tard dans la nuit ou même au début de l’aube.
Certains de ces citoyens racontent des exemples de leurs souffrances résultant de la perte de gaz domestique pendant une période qui dépassait parfois une semaine, les obligeant à ne pas cuisiner et à se limiter à manger des « biscuits » ou de la « harissa » pour joindre les deux bouts, tandis que d’autres ont confirmé qu’ils avaient déménagé dans les maisons de leurs familles dans diverses zones rurales en dehors de la ville et qu’ils utilisaient donc du bois de chauffage.
Ce dilemme a été aggravé par les opérations de monopole utilisant des méthodes et des méthodes sournoises, qui ont fait monter les prix des bouteilles à un montant insensé, atteignant parfois 30 dinars par bouteille. Les bouteilles étaient vendues à des prix élevés, atteignant une limite de 30 dinars par bouteille. A noter que les services de sécurité (police ou garde nationale) supervisent désormais la distribution des bouteilles, notamment au sein des délégations et des zones rurales, pour éviter les monopoles.