Dans sa déclaration aux médias d’aujourd’hui, vendredi 22 décembre 2023, le Parti travailliste a dénoncé ce qu’il a appelé « la tentative des autorités putschistes après-demain, dimanche, d’organiser une nouvelle mascarade électorale visant à établir une structure hybride appelée « Conseil local, » selon sa description.
Soulignant que personne ne connaît ce conseil, ses pouvoirs et ses tâches, sauf qu’il constitue le pilier fondamental du Conseil des régions et des régions, dont le peuple, y compris les électeurs, ne sait rien, sauf ce qui a été nommé dans les discours du dirigeant par son ordre et ce que stipulait sa « constitution » en termes de fragments d’idées gélatineuses.
Il a ajouté que « cette moquerie » se heurte à l’indifférence généralisée du grand public qui fait face aux difficultés et à la dureté de la vie face aux prix exorbitants, à la rareté ou à l’absence totale des matériaux de base et à l’aggravation de la situation. du chômage, de la pauvreté et de la misère, en plus de la portée croissante de la répression de l’opposition politique, de la liberté d’expression et des médias, et des restrictions imposées aux organisations de la société civile.
Les « efforts » du corps Bouskar, qui a été mis en place pour servir les plans du « pouvoir putschiste » visant à liquider les acquis de la révolution démocratique et à établir un système de gouvernement autocratique absolu, autoritaire et dictatorial, n’ont pas réussi à réduire ce phénomène. l’indifférence, malgré les dizaines de milliards dépensés pour « le travail des esclaves » au détriment des moyens de subsistance des pauvres et des démunis, dont le nombre ne cesse d’augmenter, selon le texte du communiqué.
Le Parti travailliste a également conclu qu’il avait été alerté très tôt du grand danger que représentait le « populisme conservateur et d’extrême droite » (selon sa description) pour tous les acquis de la révolution, en premier lieu l’acquisition des libertés, cachant derrière de faux slogans et des erreurs afin de transmettre les options les plus dures et les plus horribles aux travailleurs et à la nation. , il :
Il considère que passer cette moquerie électorale est une étape essentielle pour établir le projet populiste de Kais Saied, à travers lequel il met la main sur toutes les articulations du gouvernement en employant des structures formelles dénuées de pouvoirs et en consacrant un nouveau système politique qui rende notre pays et notre société au carré de la tyrannie.
Il considère qu’une insulte majeure est adressée à toutes les femmes et hommes tunisiens en les appelant à « élire » un conseil qui n’a ni identité ni loi qui le régit et régule son rôle et les tâches de ses membres. voter, c’est voter pour l’absurdité et la tyrannie rampante.
– Appelle le peuple tunisien à transformer son indifférence en une position politique consciente et organisée, qui consiste à boycotter ces farces et à sortir de l’état d’attente et de passivité pour restaurer l’éclat révolutionnaire de l’opinion publique en défense d’une vie décente, économique et nationale et populaire. des options sociales et un État civil démocratique, sur les ruines d’un État tyrannique, qui assure la liberté et la protège de toutes les violations.