Pour que les marchés de noël inspirent le marché du Mouled, Mayou, Aoula….

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Le marché de Noël est un marché où se vend tout ce qui touche à la fête de Noël. Traditionnels, on les retrouve dans toute l’Europe mais ils se multiplient dans de nombreuses autres villes du monde y compris en Tunisie, surtout depuis ces dernières années. Par Amel DJAIT

En Tunisie, ces manifestations sont des initiatives privées qui se multiplient sur tout le territoire. Je pense notamment à titre d’exemple l’association la « Voix de l’enfant » à Nabeul qui propose des produits de déco, des compositions florales, des bijoux, des chocolats, des gâteaux…L’association «International Women’s Group» qui organise aussi son marché annuel de produits gastronomiques et du terroir, des produits festifs et d’artisanat local. A Djerba, c’est la résidence hôtelière « Les jardins de Toumana » qui tient depuis plusieurs années son Marché de Noël.
Ce que je trouve bizarre, c’est que rares sont ceux qui assument le concept de marché de Noel. Au niveau du « naming », ils abusent de Bazaar et on y décèle une sorte de timidité de s’afficher par rapport à une pratique, qui reste encore confidentielle, mais que de nombreux hyper-marchés comme Carrefour ou Monoprix fêtent. Dans certaines écoles privées, fêter Noel entre aussi un peu dans la pratique.
Pour en revenir aux marchés de Noël, j’estime pour ma part, que ceux-ci devront se généraliser notamment dans les régions touristiques du pays. Les fêtes de fin d’année constituent toujours un léger pic dans le calme plat de l’activité touristique de la destination. Elles animent les centres touristiques et sont autant de possibilités de rentrées d’argent pour des opérateurs qui survivent difficilement en cette période de crise du tourisme.

Ceci dit, idéalement, les marchés devraient se généraliser et s’étendre pour les grands événements comme « Ramadhan », le «Mouled» ou encore les grandes fêtes comme « Mayou »….Indépendamment des fêtes religieuses, ces marchés devraient se multiplier selon les récoltes et les saisons comme les dattes, les agrumes, les sardines, la «aoula»,…

Autant d’occasions qui ne sont finalement que des prétextes pour insuffler de l’animation, sauver le patrimoine, valoriser l’héritage et raviver le business. l’exemple du Festival de l’harissa qui s’est tenu à Nabeul en Octobre 2016 est un exemple concret. Vivement que l’on programme beaucoup d’autres journées, festivals, salons, autour du terroir.

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Journaliste et expert en communication, elle est la fondatrice du guide et magazine de voyage 1001Tunisie. A été Conseiller auprès du ministre du tourisme tunisien et reçu le Prix de l’Innovation Google Tunisie (Juin 2013). Passionnée de son pays, elle en connait les moindres recoins et a collaboré sur plusieurs livres, émissions tv, projets de développement.

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